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CHALET

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Je suis en Amour et je pleure à chaque jour

Je pleure la beauté de mon histoire d’Amour.

Et je pleure sa fin éminente.

Mais, pourquoi une si belle histoire va se terminer?

Je ne sais pas.

Elle n’a pas besoin, en fait.

Mais je suis à Taïwan.

Et mon amoureux est Taïwanais.

Bien sûr, je peux m’établir ici.

Après tout, j’ai déjà habité dans 7 pays différents!

Et il peut aussi s’établir au Canada.

… la «terre promise» comme il l’appelle.

Mais le problème n’est pas là.

Le problème, c’est qu’il est toujours accroché à son dernier amoureux.

Il n’est pas prêt à s’investir dans une nouvelle relation.

Ça aussi, bien évidemment, ça se règle.

Mais je n’ai aucun pouvoir là-dessus.

Et il n’a pas l’impression d’en avoir lui non plus d’ailleurs.

Je le comprends.

Je suis resté accroché à un de mes ex pendant presque dix ans!

J’ai même eu l’occasion de vivre deux autres relations amoureuses et j’étais toujours accroché à celle d’avant!

Alors je l’aide à faire la paix avec son passé.

À se réconcilier avec la souffrance qu’il a vécu et qu’il vit toujours.

Parce que le réflexe de bien des gens, quand on souffre, c’est d’essayer d’éviter la souffrance.

C’est tout à fait normal.

Pourtant, ce qu’il faut faire, selon moi, c’est exactement l’inverse.

Oser plonger dans la douleur, prendre le temps de ressentir ce qui est là, ressentir les toutes émotions, pour ensuite les laisser aller naturellement.

Plus facile à dire qu’à faire!

Pour faire ce processus, ça aide beaucoup d’être accompagné.

Comme un enfant qui a peur dans le noir, la peur diminue énormément quand un adulte nous tient la main.

Quand on est devenu adulte, cette personne qui nous tient la main devient quelqu’un qui est déjà passé par là avant nous.

Depuis quelques mois, je sens de plus en plus que je suis en train de devenir un vecteur qui permet aux gens de se libérer de leurs émotions.

En développant les techniques d’hypnose que j’ai apprises, j’en suis à perfectionner de plus en plus la transe.

La transe, pour moi, c’est d’aller dans un état plus profond que l’état de conscience normal et qui permet de libérer des choses qu’on ne pourrait pas libérer autrement.

Plus je travaille sur moi, plus je creuse à l’intérieur, plus j’apprends à me connaître, plus je deviens un adulte solide qui peut accompagner les autres.

J’ai fait un exercice avec une amie où on allait de plus en plus en profondeur dans notre conscience.

L’image qui me venait en allant à l’intérieur de moi, c’est l’image d’un égout dégueulasse plein de marde.

Ouache!

Mais, accompagné par elle, j’ai continué à creuser.

Eh puis, soudainement, en restant immobile dans la noirceur de ma profondeur, un diamant est apparu.

Une lueur très faible, au début.

J’ai tout doucement posé mon attention dessus.

Comme la flamme fragile d’une chandelle qu’on protège du vent, j’ai protégé la faible lueur de mon diamant.

J’ai concentré mon esprit.

J’ai laissé le processus se faire.

Tranquillement, tout doucement, la lumière a pris de la force.

L’égout a commencé à se nettoyer de lui-même.

La marde a séché, puis elle s’est détachée en morceaux et elle s’est évaporée.

L’égout est devenu un tuyau complètement propre qui canalisait une puissante lumière.

En ouvrant les yeux, je ne savais pas trop ce qui venait de se passer.

Ce que je ressentais, par contre, c’est que du travail fucking important venait de s’effectuer.

Aujourd’hui, je prends davantage conscience des effets de cet exercice.

Parce qu’aujourd’hui, je me sens en Amour.

En Amour avec moi-même.

Oui, au début de mon article, j’ai dit que je suis en Amour avec un Taïwanais.

Et c’est vrai.

Mais plus que tout, je suis en Amour avec moi.

Ma carapace s’est brisée.

Je suis redevenu cet enfant naïf qui est naturellement en Amour avec la vie.

Et il n’y a rien de tout ça qui a commencé comme prévu.

Au début, je me suis simplement inscrit sur Tinder.

Et j’ai fait des rencontres.

En fait, je me suis même permis de vivre ce que je n’avais jamais vécu auparavant: avoir plusieurs dates en même temps.

C’est arrivé à mon insu.

Je faisais des rencontres, comme ça, sans aucune attente, sans me poser de questions.

Et j’ai rencontré un gars merveilleux avec qui je faisais de longues balades silencieuses en scooter dans les montagnes.

J’ai rencontré un autre gars qui rit tout le temps et qui me fait essayer toutes les spécialités taïwanaises.

Un autre qui est bouddhiste et se cherche un mari pour adopter des enfants.

Bref, je faisais toutes ces rencontres pour avoir de la compagnie dans mon exploration de Taïwan.

Mais, mes sentiments se sont développés.

Et, en discutant avec un ami au Canada, il a dit le mot fatidique: polyamour.

Quand il a nommé ça, j’étais sous le choc.

Je ne l’avais pas vu venir.

Ces mots résonnaient en moi et me faisaient identifier pour la première fois ce que j’étais en train de vivre.

C’est fou parce que, dans les années passées, j’ai aidé quelques uns de mes amis hétéros à accepter leur désir de fréquenter plusieurs filles en même temps.

Je leur disais tout le temps: «Tant que tu es honnête avec toi-même et avec les autres, c’est correct.»

Mais ça leur a quand même tous pris quelques ANNÉES à faire la paix avec tout ça et à se permettre de vivre ce qu’ils avaient vraiment envie de vivre.

Pour ma part, je l’ai vécu très différemment.

Je crois que, dans le monde gai, les relations ouvertes sont beaucoup plus acceptées.

Je n’ai rien contre ça mais, ce que je trouve triste, c’est que je vois énormément de gens tenter de combler l’affection dont ils ont besoin en ayant du sexe avec plusieurs partenaires.

Il y a une espèce d’adéquation malsaine entre vide intérieur et l’espoir que le sexe va le combler.

Un peu comme si j’avais soif, mais que je ne connaissais pas l’existence d’autres breuvages que l’alcool.

Alors à chaque fois que j’ai soif, je vais boire de l’alcool, mais je me retrouve encore plus déshydraté après quelques heures.

Je continue d’observer ce grande vide affectif que les gens tentent inefficacement de combler par le sexe et ça me rend triste.

Alors je m’étais inconsciemment réfugié dans l’opposé: ne pas avoir de sexe qui n’a pas de sens.

Par contre, en faisant ça, je m’étais aussi inconsciemment coupé de mon élan naturel.

En étant ici, à 12,000 kilomètres de distance, je me suis laissé vivre ce que je ne savais même pas que j’avais envie de vivre!

Par contre, tout ça est encore en train de changer.

Parce que, comme mes sentiments amoureux se sont beaucoup développés pour un des gars que je fréquente, j’ai perdu intérêt envers les autres.

J’ai donc décidé de n’entretenir qu’une seule relation.

Mais je trouve très intéressant que c’est de m’ouvrir au polyamour qui m’a permis de faire cette transition vers la relation que je souhaitais vraiment vivre.

Encore plus intéressant, c’est que je sentais intuitivement depuis 10 ans que c’est ce que j’avais besoin de faire!

Deux de mes anciennes relations amoureuses se sont terminées parce que mon partenaire voulait ouvrir le couple et je ne voulais pas.

Pourtant, je sentais que je n’avais pas besoin d’ouvrir le couple physiquement si j’en n’avais pas envie, mais que j’avais besoin de l’ouvrir au niveau de mon esprit.

J’avais besoin de me permettre cette ouverture dans L’ÉNERGIE, dans mon esprit, sans avoir besoin de vivre cette ouverture au niveau physique.

Ça m’a pris plusieurs années pour finalement vivre ce que je ressentais.

Mais je peux finalement affirmer que c’est ce que je suis en train de vivre.

Avec les années, ma définition du couple a évolué.

Personnellement, la liberté est probablement la valeur que je place en priorité.

Je veux laisser mon partenaire libre de faire ce qu’il a envie.

S’il a envie de coucher avec d’autres, il peut le faire.

S’il tombe amoureux de quelqu’un d’autre, c’est correct.

S’il veut me blesser, c’est possible.

Bref, cette personne est libre de faire ce qu’elle veut.

Par contre, si elle fait des choses qui me font du mal, je suis aussi libre de mettre fin à la relation.

J’ai envie de quelqu’un qui reste avec moi parce qu’il en a envie, pas parce qu’il respecte des règles sociales ou des règles qu’on s’est donné.

Je pense que les envies devraient toujours pouvoir s’exprimer librement.

Ce que je vois dans la plupart des couples, c’est que les partenaires s’accordent pour ne pas avoir de sexe avec d’autres, mais ils nient aussi que l’envie est là.

Plutôt que de consciemment s’empêcher de vivre ses envies d’avoir du sexe en dehors du couple, il faudrait plutôt se demander POURQUOI j’ai cette envie!

Parce que dans la relation de polyamour que j’étais en train de vivre, personne ne me demandait quoi que ce soit.

Si j’avais voulu continuer à fréquenter trois gars en même temps, j’étais libre de le faire!Mais, pourquoi j’ai NATURELLEMENT eu envie de me concentrer sur un seul?

Plus on se connecte avec soi-même, plus c’est naturellement ce qui se passe.

Je ne sais pas si l’humain est fait pour être avec un ou plusieurs partenaires en même temps.

J’aime bien prendre exemple sur la nature et, dans le monde animal, les deux modèles existent.

Il y a certaines espèces qui se mettent en couple pour la vie et d’autres espèces où le mâle le plus fort va chercher à obtenir le plus de femelles possibles.

Pour les humains, les deux modèles sont tout aussi valables, selon moi, tant que c’est fait dans le consentement, dans la transparence, dans la liberté et dans le bien-être de tous.

Alors, tout cela étant dit, pourquoi je pleure à tous les jours alors?

J’ai eu un accident de scooter il y a quelques jours.

Rien de bien grave, seulement quelques égratignures.

Mais le lendemain, un de mes amis au Canada m’a appelé et m’a fait prendre conscience à quel point j’étais «en dehors de mon corps».

Il avait raison.

Depuis, l’accident, c’est comme si mon esprit était sorti de mon corps.

Alors il m’a fait vivre des exercices pour m’aider à réintégrer mon corps.

Et en faisant ça, je me suis mis à sentir ce qu’il y avait vraiment à l’intérieur de moi: l’Amour.

Paradoxalement, selon mon expérience, l’Amour de soi est une des choses les plus difficiles à ressentir.

Même si on baigne naturellement dans un nuage d’Amour à la naissance, on «apprend» à en sortir.

La société, notre éducation, l’intellectualisation, le processus de devenir un adulte, tout ça nous sort de notre source.

Alors je vois une partie de ma mission de vie comme étant de retourner à cet état d’Amour originel.

Et quand j’y retourne, comme je suis en train de vivre présentement, je pleure.

Je trouve ça tellement beau, tellement grand, tellement émouvant.

Tout cet Amour que je ressens à l’intérieur de moi.

C’est fabuleux.

Je n’ai aucune idée de où tout ça s’en va.

C’est tellement beau la vie.

D’ailleurs, si t’as envie que la vie soit aussi belle pour toi que pour moi, j’organise un programme de coaching d’un an pour aider les gars à se sentir plus solides à l’intérieur d’eux-mêmes. Si ça t’intéresse, contacte-moi! Ça va me fait plaisir de t’en parler.

Et pour les filles, j’ai aussi une amie qui organise un programme similaire alors ça va me faire plaisir de te la référer!

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