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Je suis à taïwan et je ne sais pas pourquoi

J’ai acheté mon billet d’avion pendant mon dernier voyage en Asie il y a 4 mois.

Comme ça.

Sur un coup de tête.

Dans l’euphorie du moment.

Je me suis toujours senti bien dans ma décision.

… jusqu’au moment de mon départ.

Ce moment où je me suis demandé: «Pourquoi je pars… encore?»

La réponse que j’ai donnée à tout le monde, c’est que je veux fuir l’hiver.

Et c’est vrai.

Mais la vraie réponse est plus profonde que ça.

Et si c’est de moi-même que je m’enfuyais?

Comme si j’avais un malaise à rester en place.

Est-ce que c’est possible d’avoir autant envie de partir quand on est bien avec soi-même?

C’est comme s’il y avait une force qui me pousse à partir.

Une compulsion.

Certains sont dépendants des drogues ou de l’alcool, moi c’est les voyages.

C’est la raison qui me pousse à dépenser de façon irrationnelle, même quand je n’ai pas vraiment l’argent.

D’ailleurs, c’est une année de voyages sans revenus qui m’a amené à la faillite il y a quelques années.

Alors, qu’est-ce que je fuis, vraiment?

Un mal-être?

Une incapacité à être heureux en restant sur place?

Pourtant, cette fois-ci, c’est différent.

Parce que je me demande pourquoi je suis parti.

Alors que je ne ne posais pas vraiment cette question-là avant.

La première réponse qui me vient à l’esprit, c’est l’habitude.

Je pars par habitude.

Comme quelqu’un qui ouvre le frigo par habitude sans vraiment avoir faim, je pars en voyage par habitude, pour me donner ma dose régulière de bien-être.

Parce que, quand je voyage, je me sens bien.

Je me sens libre.

Mon horaire est complètement vide.

Quand j’habite à Montréal et qu’une de mes activités s’annule, je suis heureux.

Ça me soulage d’avoir du temps libre imprévu et spontané.

Pourtant, mon horaire est rempli de belles choses.

Mais c’est un horaire pareil.

J’ai un ami à qui je ne peux jamais demander de prévoir quelque chose une semaine à l’avance.

Si j’essaie de prévoir quelque chose avec lui plus de 2 jours à l’avance, il me répond qu’il ne sait pas encore.

Ça me fait chier.

Mais peut-être que je devrais un peu plus suivre son exemple?

La deuxième réponse qui me vient à l’esprit quand je me demande pourquoi je suis à Taïwan, c’est le POWER.

Je trouve qu’il y a quelque chose de très puissant dans la liberté.

Et je crave cette liberté.

J’ai toujours eu envie de reconnecter avec mon pouvoir personnel.

Me sentir puissant, ultra connecté à moi-même.

En étant dans un environnement connu, je ne me permets pas d’être complètement moi-même.

Mais quand j’arrive dans un endroit où personne ne me connaît, je me permets enfin d’être moi.

Il y a quelques années, je discutais avec une ami et je lui disais que j’avais l’impression que chaque grand voyage que j’ai fait était comme une «pratique» pour me permettre d’expérimenter une partie de moi-même et que je rentrais ensuite chez moi pour l’intégrer.

L’année où j’ai vécu en Écosse, c’était pour me séparer de ma relation fusionnelle avec ma mère.

Quand je suis allé en Russie, c’était pour vivre complètement mon côté enfant et découvrir une nouvelle vision de l’âge adulte.

J’avais atrocement peur de devenir adulte parce que, pour moi, un adulte, c’est plate.

Alors je résistais.

Mais en vivant à fond mon côté enfant, j’ai pu faire la paix et revenir en adulte tout en gardant mon coeur d’enfant.

Mon voyage à New York, c’était pour explorer mon côté féminin et revenir en étant plus assis dans ma masculinité.

Quand j’ai vécu en Nouvelle-Zélande, c’était pour finalement trouver le courage de démarrer ma business et pour arrêter d’être dépendant d’emplois qui ne me convenaient plus.

Vivre dans la richesse en Californie m’a appris à reconnaître ma valeur et à davantage prendre soin de moi.

Voyager en Thaïlande m’a permis de reconnecter avec une profonde joie à l’intérieur de moi.

Aller en Afrique m’a donné une nouvelle vision de la vie où le temps n’existe pas et où la joie de vivre émane naturellement.

Visiter l’Égypte m’a permis de reconnecter avec mes racines ancestrales et de reconnaître la richesse des relations amicales.

Bref, en faisant cette énumération, je suis bien content d’avoir autant «fui».

Et, si ce n’était pas de la fuite, après tout?

Parce que, si j’ai souvent démissionné, si j’ai autant déménagé, si j’ai laissé beaucoup des gens derrière moi, j’ai en même temps toujours été très fidèle à une chose: moi.

J’ai toujours été très à l’écoute de ce qui se passait à l’intérieur de moi.

J’ai toujours fait ce dont j’ai envie.

Même si les autres me disaient souvent de ne pas le faire.

J’ai laissé d’excellents emplois.

J’ai terminé de merveilleuses relations d’amitié.

Mais je me suis toujours écouté.

Alors je reviens à ma question du début: «Pourquoi je suis à Taïwan?»

Pour toutes ces raisons-là.

Et pour aucune raison en même temps.

Parce que j’avais envie de partir.

Parce que je voulais me retrouver avec moi-même.

Mon mental a toujours cherché à comprendre.

Alors qu’il n’y a pas nécessairement toujours une raison.

C’est comme être en Amour.

On peut avoir 20,000 raisons de ne pas être avec quelqu’un, si le coeur dit oui, ça contrecarre toutes les raisons rationnelles.

L’Amour, c’est la dernière raison qui me vient à l’esprit pour mon départ.

J’ai envie de vivre l’Amour.

L’Amour de moi.

Je sens que mon séjour à Taïwan va me permettre de me réconcilier avec moi-même.

De prendre soin de moi.

Je pars donc pour me rencontrer.

Pour me réconcilier avec moi-même.

Unifier le bel être que je suis.

Pour laisser émerger toute la puissance qui m’habite depuis le début de ma vie.

Je vais à Taïwan pour marquer la transition vers ma nouvelle vie.

Je vais davantage vivre à la hauteur de qui je suis.

Je vais me débarrasser de mes peurs.

Je suis ici pour vivre.

Je suis ici pour être.

J’ai bien hâte de voir ce que les deux prochains mois me réservent.

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